La conférence des coordinations du Front populaire ivoirien (FPI) a exprimé sa solidarité au ministre Hubert Oulaye, cadre du parti, dont des manœuvres suspectes de cargos des forces de l’ordre ont été signalées à son domicile, dimanche dernier.
FPI: Vers l’arrestation de Hubert Oulaye?
Hubert Oulaye avait donné l’information de la présence suspecte des agents des forces de l’ordre à proximité de son domicile, à Audace 24, un media en ligne proche du parti de Laurent Gbagbo.
« Des policiers sont devant ma porte depuis à peu près 18h 49. Je ne sais pas quelles sont leurs intentions. Mais ils sont là devant le portail de la clôture », avait-il confié.
A la question de savoir s’il était allé au contact des policiers pour savoir le mobile de leur présence, le ministre a répondu ce qui suit : « Non, je n’ose pas aller me renseigner. Je n’ose pas le faire parce qu’en ces moments d’enlèvements, je n’ai pas voulu m’y hasarder », a déclaré l’ancien ministre de la Fonction publique.
Cette information qui avait d’ailleurs longtemps circulé sur les réseaux sociaux, dimanche, a valu au président du comité de contrôle du FPI, le soutien de la conférence des coordinations du parti fondé par Laurent Gbagbo.
« Nous venons d’apprendre la présence suspecte de cargos des forces de l’ordre en face de ton domicile. Au nom du Président Kabo Alphonse et du Bureau exécutif national de la Conférence des Coordinations, ainsi qu’au nom de l’ensemble des Présidents et des Responsables des Coordinations, nous t’exprimons notre totale solidarité », peut-on lire dans un communiqué signé de Ayité Noël, porte-parole et vice-président de cette instance du parti de Laurent Gbagbo.
Dans la déclaration rendue publique dimanche nuit, la conférence des coordinations du FPI, a par ailleurs dénoncé «les harcèlements », « enlèvements » et autres «emprisonnements abusifs » dont seraient victimes les cadres et autres responsables des partis de l’opposition.
Rappelons que Koua Justin, un autre cadre du FPI, a été arrêté fin septembre dernier, à son lieu de travail à Korhogo et est actuellement detenu au camp pénal de Bouaké.