Alain Lobognon est formel : en Côte d’Ivoire, la presse est en chute libre. Dans un tweet, l’ancien ministre ivoirien des Sports donne les raisons du déclin de ce secteur d’activités.
Comment Alain Lobognon explique la « chute libre » de la presse ivoirienne
Vendredi 21 janvier 2022, l’Autorité nationale de la presse (ANP) a tenu la première session de « ANP ACADEMY » autour du thème « Journalisme entre professionnalisme et militantisme ». Selon Samba Koné, le président de l’ANP, en Côte d’Ivoire, les ventes des journaux sont passées de six milliards en 2011 à deux milliards en 2021.
Le constat du président Samba Koné est partagé par Alain Lobognon. L’ex-député de Fresco affirme à travers un tweet que la presse ivoirienne en Côte d’Ivoire est en chute libre. « Elle n’a pas su s’adapter aux TICs et aux réseaux sociaux. Bon nombre de ses animateurs croient qu’il suffit simplement de rapporter ce qui véhicule déjà sur Facebook pour pouvoir vendre », a fait savoir Alain Lobognon.
Pour lui, il est clair qu’ « un média qui n’informe pas doit disparaître ». Je me rappelle, adolescent, dans les années 80 que Fraternité Matin tirait 100 à 120,000 exemplaires le samedi. Ivoire Dimanche (ID) attirant 1,5 million de lecteurs. Certes, c’était l’époque du parti unique. Mais les journalistes de qualité, embarrassaient les élites », a continué l’ancien ministre ivoirien.
Il faut dire que lors de l’ « ANP ACADEMY », Samba Koné a pointé un doigt accusateur sur le contenu proposé par les journaux locaux tout en indiquant que le lecteur ne s’intéresse plus à la presse écrite.