L’affaire du charbon fin au Burkina Faso a pris une tournure positive avec la récupération officielle de la cargaison par l’État burkinabè. Ainsi, après plusieurs démarches et le procès final, une cargaison de 17 camions a été envoyée à Ouagadougou.
Burkina Faso – affaire de charbon fin : le gouvernement récupère ce qui est de droit
L’accord a été conclu avec la société minière I AM Gold Essakane SA pour permettre le traitement des résidus miniers stockés au port sec de Bobo-Dioulasso. En effet, l’objectif de cette opération est d’extraire tout l’or contenu dans les quelque 400 tonnes de charbon fin au bénéfice de l’État burkinabè, et ce dans un souci de transparence.
À cet effet, le gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Mariama Konaté/Gnanou, a souligné l’importance de garantir la transparence dans le traitement de cette affaire. À cette fin, un comité de supervision a été mis en place, regroupant des représentants du ministère des Mines, de l’ASCE-LC (Autorité Supérieure de Contrôle d’État et de Lutte contre la Corruption), de la brigade anti-fraude, et des organisations de la société civile.
En réalité, l’accord entre les parties implique que l’État burkinabè recevra une somme de 9 milliards de FCFA en plus de la cargaison. Le traitement du charbon fin se déroulera à Ouagadougou, dans l’usine de traitement des résidus miniers inaugurée en janvier dernier par le président Ibrahim Traoré.
Cette initiative démontre la volonté des autorités burkinabè d’assurer la transparence et de tirer des bénéfices économiques de l’exploitation minière tout en mettant en place des mécanismes de contrôle.