L’AFIS (Africa Financial Summit) organise sa troisième édition d’échanges entre les acteurs financiers africains. Ainsi, le thème « Une nouvelle ère : le temps des puissances financières africaines est venu » sera développé lors de cette rencontre qui durera deux jours. Plusieurs autres thématiques y seront également abordées.
Qu’entend-on par AFIS ?
L’AFIS (Africa Financial Summit) a été créé en 2021 par Jeune Afrique Media Group et est co-organisé par l’International Finance Corporation (IFC), membre de la Banque mondiale, le ministère de l’Économie et des Finances du Maroc, ainsi que la Bourse de Casablanca. Dans l’exercice de sa fonction, l’AFIS a entamé sa troisième édition d’échanges financiers ce lundi 9 décembre 2024 à Casablanca, capitale du Maroc.
Le thème principal de cette troisième édition de l’AFIS est « Une nouvelle ère : le temps des puissances financières africaines est venu ». Autour de ce thème, plusieurs acteurs ont été invités, notamment des représentants des banques, des assureurs, des fintechs, des marchés de capitaux, ainsi que des gouvernants. Ces derniers réfléchiront sur les stratégies à mettre en place pour bâtir un écosystème solide, inclusif et adapté aux spécificités africaines.
Cependant, Ramatoulaye Goudiaby, directrice de l’AFIS, a expliqué l’esprit du thème lors d’une interview avec Financial Afrik. « Ce thème traduit une volonté affirmée de positionner les institutions financières africaines comme des piliers essentiels de l’économie mondiale. Il incarne une vision ambitieuse d’un secteur financier capable de mobiliser des ressources à l’échelle continentale tout en attirant des capitaux internationaux pour répondre aux enjeux économiques et sociaux de l’Afrique », a-t-elle déclaré.
Les autres thèmes à développer par AFIS
Plusieurs autres thématiques seront développées lors de cette édition. Parmi celles-ci, on note, entre autres :
le rôle des champions nationaux dans la nouvelle ère de la finance africaine, marquée par le retrait des acteurs internationaux ;
les avancées technologiques ;
l’énergie ;
le capital-investissement ;
la mobilisation des ressources nationales et internationales via des instruments financiers innovants ;
l’intégration du secteur de l’assurance dans le cadre de la ZLECAf.
Par ailleurs, une analyse des résultats du 4e Baromètre de l’industrie financière africaine, réalisée auprès des dirigeants financiers, sera également présentée lors de cette troisième édition pour clôturer les travaux.