Afrique : 40 % des tâches d’outsourcing exposées à l’automatisation

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En Afrique, le secteur de la technologie de l’externalisation, qui emploie actuellement 1,1 million de personnes se lance dans l’IA. Ce dernier ambitionne à automatisé 40% de ses tâches entraînant une forte suppression d’emplois.

L’outsourcing face à l’IA en Afrique

L’Afrique notamment, Outsourcing met une cap sur l’IA. Ainsi, d’après le rapport de Caribou Digital et Genesis Analytics, en partenariat avec la Fondation MasterCard, révèle que plus de 40 % des tâches du secteur africain du BPO et de l’ITES sont automatisables. Une décision qui pourrait mettre en péril nombreux emplois. Malgré une croissance rapide, avec un marché estimé à 35 milliards de dollars d’ici 2028 (+14,2 % par an), l’externalisation en Afrique fait face au défi de l’IA. L’Afrique du Sud domine (5,2 milliards $), suivie de l’Égypte (4,3), du Maroc (2,9) et de la Tunisie (2,4), tandis que d’autres pays comme le Kenya et le Nigeria émergent.

Avec 1,1 million d’emplois, l’Afrique ne représente que 2 % de la main-d’œuvre mondiale du secteur. Pourtant, une hausse de 10 % de sa part de marché pourrait générer 5 millions d’emplois directs et 7 millions d’emplois indirects d’ici 2030. Seuls 1,8 million d’emplois directs supplémentaires pourraient être créés. Pour accélérer la croissance, des investissements en compétences, en infrastructures et en image du secteur sont nécessaires. Mais l’essor de l’IA pourrait ralentir cette dynamique du marché bien que l’IA à la capacité de booster la productivité.

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Déjà intégrée dans l’outsourcing africain via des outils comme ChatGPT et Microsoft Copilot, elle transforme le travail. D’ici 2030, plus de 40 % des tâches pourraient être automatisées, notamment en finance (44 %), en expérience client (40 %), en IT (40 %) et en services de données IA (35 %).

Les fonctions vulnérables dans l’outsourcing en Afrique

Les fonctions junior sont les plus exposées à l’automatisation, avec 52 % des tâches identifiées comme automatisables, contre seulement 3 % résilientes. Ces rôles, souvent répétitifs, sont parfaits pour l’IA. Les postes seniors sont mieux protégés, avec seulement 4 % de tâches automatisables et 40 % résilientes.

Les tâches effectuées par les femmes sont 10 % plus susceptibles d’être automatisées que celles des hommes, et leur résilience est inférieure de 8 %. L’IA pourrait créer de nouveaux emplois dans la gestion de cette technologie, mais pour y parvenir, il est crucial de renforcer les compétences et d’investir dans des centres d’intelligence artificielle de pointe.

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