Côte d’Ivoire : Gnamien Konan dénonce le cours magistral et propose une solution 

L’ex-ministre de l’Enseignement supérieur, Gnamien Konan a remis sur table le débat sur la réforme de l’école et de l’université. Ce jeudi 4 septembre 2025, dans une publication diffusée sur sa page facebook, il a vivement critiqué le cours magistral, qu’il qualifie de  « l’une des plus grandes escroqueries intellectuelles du siècle ».

Côte d’Ivoire : Gnamien Konan dénonce le cours magistral et plaide pour une université numérique

A en croire ses propos, rassembler des centaines d’étudiants dans des amphithéâtres surchargés est devenu inefficace.« Que peut-on réellement enseigner à 500 apprenants entassés dans une salle, dont la plupart sont distraits par mille et une choses ? », s’interroge-t-il.

Comme solution à cette difficulté, Gnamien Konan propose de prendre appui sur les outils numériques. En effet, les cours seraient transmis électroniquement dès le début de la session, des étudiants enverraient leurs questions par mail et les plus pertinentes auront leurs réponses au couts des travaux dirigé.   « Il est temps de mettre fin à ce cirque », insiste-t-il.

Lire aussi : Côte d’Ivoire face au Burundi : le 11 de départ des Éléphants

Dans le même sillage, l’ancien ministre dénonce aussi le décalage entre les pratiques enseignantes et la réalité  vécue par de nombreux professeurs  lorsqu’il était étudiant. Plusieurs professeurs agrégés ne suivaient pas tous les cours universitaires, affirme-t-il . À la place, ils se contentaient de recopier des notes d’autres étudiants ou de s’organiser en groupes de travail pour assister aux cours à tour de rôle.

Pour lutter contre la massification universitaire et les limites budgétaires des pays afriacins, Gnamien Konan appelle à un « sursaut » et à rompre avec les méthodes traditionnelles« En 2025, il est grand temps de tirer parti des opportunités techniques pour améliorer notre efficacité. Ceux qui continuent à faire comme toujours ne rattrapent jamais les autres », conclut-il, plaidant pour une modernisation urgente de l’enseignement supérieur.

Donnez votre avis

Soyez le 1er à noter cet article