Equity BCDC traverse l’un des pires moments de son existence au Kenya. La structure bancaire est en passe de faire une mise à jour de son effectif. À cet effet, une vague de licenciement est annoncée au sein de la société. Voici ci-dessous la raison qui motive cette décision.
Kenya : Equity BCDC annonce le licenciement presque acté de 1200 employés
Equity BCDC a, suite à certains dysfonctionnements constatés, diligenté depuis un bon moment une vaste enquête interne. Le résultat de cette opération a confirmé les soupçons de ce qu’il y a anguille sous roche au sein de la structure financière. Une fraude de 15,4 millions de dollars US a été signalée, impliquant un total de 1200 employés. Ces derniers font des magouilles non seulement entre eux mais également en collaboration avec les réseaux de fraudeurs. L’existence des comptes offshore aux Émirats Arabes Unis a été découverte.
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Face à cela, le conseil d’administration a décidé de leur licenciement pur et simple de la Banque. Pour James Mwangi, Président Directeur Général d’Equity BCDC, cette mesure s’inscrit dans une nouvelle politique. Cette dernière est celle de la tolérance zéro face à la corruption aussi bien qu’aux pratiques illicites au sein de la banque. La première autorité de banque a réitéré son engagement sans faille à protéger les clients. Il prévient ses employés : « je serai impitoyable ».
Parmi les 1200 départs annoncés, 200 employés ont pris déjà la porte, et ce, le 20 mai 2025. Au regard des irrégularités observées au Kenya, Equity Group a décidé de procéder aux enquêtes dans certains pays où il est implanté. Il s’agit entre autres de la RDC, du Rwanda et de la Tanzanie. Pour rappel, la structure financière emploie plus de 14000 employés.
