Le président de la transition en Guinée, le général Mamadi Doumbouya a pris la parole. Le chef de l’État guinéen a effectué son choix entre rester dans la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ou rejoindre ses frères d’armes qui ont créé l’Alliance des États du Sahel (AES).
Le général Mamadi Doumbouya et la Guinée restent bien au sein de la CEDEAO
Rejoindra-t-il ses frères d’armes et ses homologues militaires dans l’AES ou restera-t-il au sein de la CEDEAO ? La plupart des Africains attendent le général Mamadi Doumbouya actuellement à la tête de la république de Guinée sur cette question. Mais sans trembler, le patron de la transition guinéenne a réitéré son appartenance à la CEDEAO, bien qu’étant militaire au pouvoir. À en croire ce dernier, la Guinée prône l’union entre les Africains et non la division.
« Mon pays réaffirme son attachement à la CEDEAO et ne sortira pas de l’union. La Guinée prône l’union entre les Africains et non la division. À qui profite en réalité cette division ? Une union est une œuvre humaine. Elle s’améliore toujours et toujours parce que les générations évoluent. Je ne serai pas à la base de la division, ni de la CEDEAO, ni de l’Afrique », a fait savoir le général Mamadi Doumbouya.
Ainsi, pour le dirigeant guinéen, l’union de toute l’Afrique et particulièrement des pays ouest-africains est sans condition. Et rejoindre ses homologues militaires du Sahel dans l’AES n’est certainement pas la solution, selon ce dernier. À noter que contrairement au général Mamadi Doumbouya, son homologue de la Guinée-Équatoriale est bien admiratif de la vision souverainiste mise en avant par les trois États membres de l’AES.