Un appel à la mobilisation est lancé. Dans une communication du 29 juin 2025, l’Institut Pasteur de Bangui indique que de nombreux défis logistiques, sont à relever dans la lutte contre la tuberculose en Centrafrique. Le paradoxe, explique-t-il, c’est que ces défis logistiques et économiques sont « persistants dans la livraison de soins essentiels, même lorsque des traitements efficaces existent » dans le pays.
Il est donc impératif, a expliqué l’institution, que « l’ensemble des acteurs de santé publique, des partenaires techniques et financiers, ainsi que la communauté internationale, s’engagent à renforcer les systèmes de santé » en Centrafrique. La mobilisation permettra, explique-t-il, à garantir « des chaines d’approvisionnements fiables et assurer un accès équitable aux innovations médicales » dans la lutte contre la tuberculose.
L’Institut Pasteur de Bangui, indique qu’il avait testé aves succès, le traitement BPaLM en Centrafrique. Ce protocole thérapeutique de six mois, entièrement oral avec moins d’effets secondaires, a démontré « un taux de guérison exceptionnel de 100% dans une étude récente menée à Bangui ». Malheureusement, regrette l’Institut Pasteur de Bangui, cette réussite est assombrie par un drame en Centrafrique. Il indique, que « deux patients diagnostiqués n’ont pas pu bénéficier de ce traitement salvateur en raison d’une rupture de stock de médicaments » dans le pays.
A ce jour, l’Institut Pasteur de Bangui explique, que la Centrafrique fait face à une crise sanitaire liée à « la tuberculose multirésistante ». Et selon les données du laboratoire, la Centrafrique est classée parmi « les 30 pays les plus touchés par cette maladie par l’OMS ». Le pays a enregistré, indique l’Institut Pasteur de Bangui, « une incidence alarmante de 540 cas pour 100 000 habitants en 2022 ».
