La Nigerian National Petroleum Company (NNPC) Limited a annoncé son ambition de mettre fin aux importations de produits pétroliers d’ici décembre 2024, pour ainsi devenir un exportateur net de matières premières dans le même laps de temps.
Le Nigeria s’engage à mettre fin à ses importations de pétrole d’ici fin 2024
Le directeur général de NNPC, Mele Kyari, a, lors d’une rencontre avec Tajudeen Abbas, président de la chambre des représentants, a annoncé la fin des importations pétrolières du Nigéria pour fin 2024. Il a précisé que toutes les raffineries du Nigéria seront opérationnelles d’ici cette échéance.
Kyari a attribué les subventions pétrolières accordées aux raffineries non fonctionnelles au Nigeria au cours des années, soulignant que leur suppression a déjà attiré d’importants investissements du secteur privé. Il a spécifié un plan précis pour le redémarrage des raffineries, déclarant que Port Harcourt débutera d’ici fin 2023, suivi par Warri au premier trimestre 2024, et Kaduna d’ici la fin de cette même année.
« Nous ne parlerons plus d’importation de carburant d’ici fin 2024. Je suis très optimiste que cela se cristallise, » a martelé Kyari, tout confiant.
La NNPC vise également à accroître ses bénéfices de 2000 milliards de nairas lors de la publication de ses états financiers audités pour 2022. Depuis juillet de cette année, la société a commencé à verser des dividendes à ses actionnaires.
Kyari a souligné l’importance de la sécurité énergétique pour le Nigeria, affirmant que NNPC Ltd. a été chargée de garantir cette sécurité, un élément crucial pour la stabilité nationale.