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Les trois Etats de l’AES (Mali – Burkina Faso – Niger) sont en état d’alerte suite au viol de leur espace par un avion militaire nigérian. Celui-ci s’est posé d’urgence à Bobo Dioulasso, un acte condamné par les trois pays qui menacent d’abattre tout prochain aéronef non-autorisé à pénétrer dans son ciel.
Incursion surprise : un avion militaire du Nigéria atterrit au Burkina Faso
Ce lundi, un avion militaire de la République fédérale du Nigéria s’est posé en catastrophe sur le sol burkinabé, un des pays membres de l’AES. Problème, cet engin n’a jamais demandé et obtenu l’autorisation d’un des trois pays de l’Alliance pour manoeuvrer dans leur ciel.
Suite à une panne technique, les pilotes de l’avion militaire nigérian, probablement engagés dans le rétablissement de l’ordre constitutionnel au Bénin, pays qui faisait face à une tentative de coup d’État, se sont posés dans la deuxième ville la plus peuplée du Burkina Faso.
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Cet atterrissage forcé a alerté les autorités militaires de la ville qui ont remonté l’information à leur Etat-Major. Celui-ci a ensuite informé la Présidence du Faso dans la foulée. Une réunion d’urgence des trois pays de l’AES s’est tenue et a abouti à une condamnation unanime de la violation du ciel de l’Alliance des États du Sahel à laquelle n’est pas membre le Nigéria.
Nouvelle tension régionale : l’AES active sa défense après un vol nigérian non autorisé
Cet acte est perçu par les trois régimes de transition au Burkina Faso, Mali et au Niger comme une provocation. Le fait de survoler le ciel d’un pays sans autorisation préalable peut s’apparenter à une déclaration de guerre.
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Immédiatement, les trois pays alliés ont activé leurs systèmes de défense aérienne pour stopper net toute récidive de telles opérations du Nigéria, plus grande puissance militaire régionale soit-elle.
Les Chefs d’État de l’AES ont donné des orientations claires aux défenses aériennes et antiaériennes de l’espace confédéral pour abattre tout engin non-autorisé dans leur ciel.
