Ce mardi 22 juillet, l’état-major général des armées maliennes a fait l’annonce de la saisie d’un important lot de matériel qui est destiné au Front de la libération de de l’Azawad (FLA). Il est présenté comme un groupe terroriste actif dans le nord du pays. L’opération a été rendue possible grâce à une coordination des services de renseignement des pays membres de l’AES, avec l’appui d’un Etat partenaire.
Mali : saisie de matériel destiné au FLA, l’armée dénonce un soutien étranger au terrorisme
Au nombre des équipements interceptés, on retrouve notamment 20 canons pneumatiques, 4000 tribunes, près de 3 300 paires de rangers, des milliers de tenues militaires ainsi que des écussons et macarons estampillés du sigle « FLA ». Selon l’armée, ces articles ont été confectionnés en Asie, puis acheminés via un pays de la sous-région.
Pour les autorités de Bamako, cette saisie prouve une fois de plus que des étrangers aident logistiquement les groupes armés qui agissent dans le nord du Mali. Des enquêtes sont en cours pour trouver ceux qui ont commandité ces aides et démanteler les réseaux impliqués.
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Cette affaire survient un an après les affrontements meurtriers de juillet 2023 à Tinzaoutene, où plusieurs combattants, dont des membres du groupe Wagnee, avaient péri. A la suite des déclarations ukrainiennes jugées hostiles, le Mali, le Niger et le Burkina Faso avaient rompu leurs relations diplomatiques avec l’Ukraine et saisit l’ONU pour dénoncer son soutien présumé aux rebelles du Mali.
L’état-major a salué « la promptitude et le professionnalisme » des forces de sécurité impliquées. Elle réaffirme ainsi son engagement pour le retour de la paix et de la stabilité dans la région.
