La région de Tillabéri, au Niger, a de nouveau été le théâtre d’attaques terroristes d’une rare violence. Selon un bilan provisoire, au moins 43 militaires et 21 civils ont perdu la vie lors d’affrontements avec les groupes jihadistes, notamment l’État islamique au Grand Sahara (EIGS).
L’EIGS sème la mort à Tillabéri, plus de 60 victimes au Niger
Selon les informations, ces attaques se sont produites le 5 décembre dernier. Dans le village de Kurmey, des civils revenant du marché ont été pris pour cible, tandis que des combats acharnés ont opposé l’armée nigérienne aux jihadistes dans la région de Téra. Suite à cette attaque terroriste, les forces de sécurité ont affirmé avoir neutralisé 14 criminels.
La région de Tillabéri, située à la frontière du Mali et du Burkina Faso, est depuis plusieurs années en proie à des attaques récurrentes de groupes armés. L’isolement géographique, la porosité des frontières et le terrain accidenté favorisent les actions de ces groupes.
Face à cette menace persistante, le Niger, tout comme ses voisins du Mali et du Burkina Faso, a décidé de renforcer sa coopération militaire. Les trois pays ont ainsi créé l’Alliance des États du Sahel (AES), une initiative visant à coordonner leurs efforts dans la lutte contre le terrorisme. Ces attaques meurtrières soulignent l’urgence de trouver des solutions durables pour mettre fin à la violence dans la région du Sahel.