Au Nigeria, le Fintechs Paystack a reçu une grosse amende d’une somme importante depuis ses neuf ans d’existence. C’est à dire depuis sa création en 2016 pour faciliter les transactions financières entre les entreprises. Une sanction d’amende survenue à cause de non-conformité aux règles de sa nouvelle application de transfert peer-to-peer ou encore connue sous le nom Zap.
Nigeria : hausse de sécurité pour contrer les paiements frauduleux
Le Nigéria regorge en son sein plusieurs technologies financières, dont le Paystack. Cette dernière est une société du pays visant à donner des perspectives de paiement en ligne et hors ligne aux entreprises de toute l’Afrique. En revanche, dans la mise œuvre ou le développement de ces plateformes, Paystack a reçu une sanction de 250 millions de naira. Une peine infligée par la Banque Centrale du Nigeria pour faute de non-conformité aux réglementations Fintechs de l’application de transfert peer-to-peer développée par Paystack.
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Ainsi, selon les règles de conformité des Fintechs, cette application de transfert d’argent n’a pas le droit de garder les fonds des clients. Or, celui-ci est conçu comme un portefeuille des clients en collaboration avec Titan Trust Bank, une institution réglementée par la CBN et autorisée à détenir des dépôts. Par contre, Paystack du Niger est tenu responsable de la violation des normes réglementaires. Et ce, malgré le fait qu’il possède la licence de traitement lui donnant droit à la transaction entre institutions financières.
En revanche, Paystack n’est pas le seul à être dans le cas des sanctions. En effet, dans la vision de la lutte contre les transferts frauduleux et de la cybersécurité, la Banque Centrale du Nigeria a renforcé sa surveillance dans le secteur de la technologie financière. À cet effet, elle mise sur l’importance du respect des protocoles Know Your Customer (KYC), de la prévention de la fraude et des exigences en matière de licences. Par ailleurs, sous son ordre (CBN), le Système de règlement interbancaire du Nigéria (NIBSS) donne des sanctions en prélevant des sous aux comptes de règlement des banques et des fintechs qui ont traité des transactions frauduleuses depuis janvier 2025.