La RDC et le groupe M23 n’ont pas honoré la date limite qui a été fixée pour parvenir à un accord de paix. En effet, les deux parties avaient signé à la date du 18 juillet dernier au Qatar, une déclaration de principe. L’objectif : entamer les négociations. Organisé au Qatar, cet effort de rassemblement n’a pas abouti à une solution concrète dans un délai fixé à un mois.
Impasse dans les pourparlers de paix M23-RDC
Il y a quelques jours auparavant , le M23 reproche aux autorités congolaises de ne pas respecter les dispositions de l’accord de cessez-le-feu. En effet, le porte-parole du M23, Lawrence Kanyuka, affirme que les forces gouvernementales ont gardé actifs leurs attaques, malgré l’accord qui stipule que les deux parties doivent s’abstenir.
Quant à Kinshasa , elle accuse le M23 de lancer des attaques dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu presque de façon quotidienne. En dépit des tensions, les deux parties ont manifesté leur volonté de poursuivre les négociations, selon un responsable qatari interrogé par Reuters.
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En janvier, les affrontements se sont intensifiés quand le M23 a pris le contrôle d’une vaste zone de l’est du pays, une région riche en minerais, incluant la capitale régionale, Goma. Le conflit a déjà causé la mort de milliers de personnes et déplacé des centaines de milliers de civils, d’après les Nations Unies.