Au Sénégal, El Hadji Malick Mbaye, Directeur général de l’Agence Nationale de la Maison de l’Outil (ANAMO) a démissionné de son poste. La nouvelle a été rendue publique ce jeudi 13 juin 2024 à travers une lettre ouverte aux nouvelles autorités.
Sénégal : El Hadji Malick Mbaye quitte la tête de l’ANAMO
El Hadji Malick Mbaye, Directeur général de l’Agence Nationale de la Maison de l’Outil (ANAMO) a mis fin à ses fonctions. Dans une lettre adressée au Président de la République Bassirou Diomaye Faye, il a fait un bref bilan de son parcours à la Direction de l’ANAMO.
J’ai le privilège de vous informer que je me suis volontairement déchargé de mes fonctions de Directeur Général de l’Agence Nationale de la Maison de l’Outil (ANAMO), par courrier n° 00002 /ANAMO/DG/Conf/ en date du lundi 12 juin 2024 adressée sous couvert de la voie hiérarchique à son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye Président de la République du Sénégal.
El Hadji Malick Mbaye
Le désormais ancien directeur de l’ANAMO a indiqué que sous sa gestion, « les maisons de l’outil sont passées de deux(02) à quinze (15) avec plus de douze (12) mille jeunes et femmes formés dans divers corps de métiers ».
Il est satisfait de son bilan, mais il veut désormais se consacrer à une autre mission. « Aujourd’hui mon vœu le plus ardent est de me consacrer aux tâches de méditation en Afrique qui me sont confiées par le Groupe d’initiatives pour une Médiation à l’Africaine ( GIMA) basé à Rabat et dont j’ai l’honneur d’être le Président ».
Pour rappel, l’ANAMO a pour mission principale de « mettre à la disposition des populations urbaines et rurales, des centres de ressources multifonctionnels aptes à fournir aux jeunes des qualifications, leur permettant d’exécuter des prestations de service capables de générer des ressources ». De manière spécifique, la structure est chargée de :
- Mettre à la disposition des jeunes des équipements et des outils capables de valoriser les potentialités de leur milieu et d’améliorer leur cadre de vie ;Offrir aux jeunes la possibilité d’exécuter des prestations de service capables de générer des recettes substantielles ;
- Former le maximum de jeunes en quête de qualification et d’emploi dans l’optique de la lutte contre le sous-emploi et le chômage ;
- Décentraliser les activités de formation vers les quartiers et les communautés de base ;
- Implanter des espaces de formation polyvalents susceptibles d’apporter des réponses pertinentes à la demande de production de biens et de services locaux ; Contribuer à la lutte contre l’émigration clandestine en fixant les jeunes dans leur terroir.