Amadou Gon Coulibaly a été évacué d’urgence à Paris, le samedi dernier, pour un contrôle médical. Trois jours après, le Premier ministre donne ses nouvelles à ses compatriotes.
Non, Amadou Gon n’est pas malade du coronavirus
Samedi 2 mai 2020 à 22h30, Amadou Gon Coulibaly décolle d’Abidjan pour la France afin de sacrifier au contrôle médical qu’il aurait dû faire depuis le 14 avril 2020.
Cependant, à cause de la crise sanitaire du Covid-19, le chef du gouvernement ivoirien a dû se résigner jusqu’à ce qu’un malaise cardiaque vienne précipiter ce départ dans l’Hexagone.
Admis, dès le lundi 4 mai 2020, à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière de Paris, le Premier ministre ivoirien a été soumis à des examens médicaux. Se portant relativement mieux, Amadou Gon Coulibaly a tenu à donner par lui-même, ses nouvelles fraîches à ses compatriotes.
C’est ainsi que, sur les réseaux sociaux, AGC a déclaré : « J’ai effectué un examen de coronarographie. » « À l’issue de cet examen », poursuit-il, « mon médecin traitant m’a prescrit un suivi médical et une période de repos ».
Ce traitement impose donc le prolongement de quelques semaines le séjour du candidat du RHDP unifié avant de regagner la Côte d’Ivoire.
La toile s’est aussitôt embrasée sur l’état de santé du PM. Certains internautes ont poussé le bouchon jusqu’à déclarer le PM atteint de cette maladie qui fait des ravages à l’échelle planétaire.
Et pourtant, la coronarographie, faut-il le rappeler, est un examen qui permet de visualiser les artères coronaires, c’est-à-dire les artères qui apportent le sang au cœur. Cette radiographie des artères coronaires permet notamment de s’assurer que celles-ci ne sont pas rétrécies ou bouchées par des plaques d’athérosclérose.
Même si Amadou Gon s’était mis en auto-confinement après avoir été en contact avec une personne contrôlée positive au covid-19, son état n’a rien à avoir avec la pandémie, car il a été testé négatif à deux reprises.
C’est donc à juste titre que le Patron de la primature ivoirienne avait repris du service jusqu’à ce que son malaise de début mai vienne à nouveau l’interrompre.