Pandora Papers : Une enquête ouverte contre le président chilien

Au Chili, dans le cadres de l’affaire des Pandora Papers, une enquête a été ouverte contre le président Sébastien Piñera relativement à la vente d’une compagnie minière appartenant à ses enfants.

Pandora Papers : le président chilien visé par une enquête

Martha Herrera, le responsable de l’unité anticorruption au bureau du procureur, a annoncé qu’une enquête pénale vient d’être ouverte à l’encontre du président de la République de Chili. « Le procureur général (…) a décidé d’ouvrir une enquête pénale sur les faits associés à ce qui est connu sous le nom de ‘Pandora Papers’ et liés à l’achat et à la vente de l’entreprise minière Dominga, en lien avec la famille du président Piñera », s’est-il exprimé.

Comme le rapporte la Radio télévision suisse (RTS), le nom du président chilien a été cité dans l’affaire des Pandora Papers. « Le procureur général a pris cette décision considérant que ces faits pourraient constituer le moment venu des délits de corruption, avec leur corollaire en matière de dessous-de-table et d’éventuels délits d’ordre fiscal, des questions qui feront toutes l’objet d’enquête », a poursuivi Marta Herrera.

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Selon la magistrate, vu « la gravité des faits faisant l’objet de l’enquête », l’affaire sera portée devant le parquet de Valparaiso. Les médias chiliens CIPER et Labot, qui ont pris part aux enquêtes Pandora Papers, révèlent que c’est en 2010 que l’entreprise minière Minera Dominga a été vendue à Carlos Alberto Délano, un homme d’affaires et proche du chef de l’Etat, à hauteur de 152 millions de dollars.

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La transaction aurait dû être faite en trois versements à condition « qu’une zone de protection environnementale ne soit pas établie sur la zone d’exploitation de la société minière, comme le demandent des groupes écologistes ».

Du côté des autorités chiliennes, l’on dément cette accusation. « C’est une accusation fondée sur un mensonge, basée uniquement sur des raisons politiques et électorales à court terme, qui font voler en éclats l’idée de démocratie », a répliqué le ministre et porte-parole de la présidence, Jaime Bellolio.


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