Le documentaire Controlling Britney Spears, la suite de Framing Britney Spears du New York Times, sera disponible le 2 décembre 2021 sur Amazon Prime Video
Tutelle de Britney Spears: Un documentaire exclusif disponible le 2 décembre
Un programme choc qui dévoile comment Britney Spears a vécu comme une prisonnière pendant seize ans et comment tout a été surveillé dans la vie de la compagne de Sam Asghari, fait le buzz sur la toile.
Jamie Spears, le père de l’interprète du tube Baby One More Time, n’est plus son tuteur. Depuis le vendredi 12 novembre 2021, l’homme n’a en effet plus aucun droit sur la vie personnelle, professionnelle ni financière de sa fille. Un affranchissement sur lequel elle est revenue sur Instagram :
« Honnêtement, ça me choque au quotidien de me réveiller en me demandant comment ma famille et cette tutelle ont été capables de me faire ça… C’était démoralisant et dégradant ». Des propos qui témoignent des épreuves vécues par Britney Spears pendant les seize années lors desquelles, elle était sous contrôle. Et c’est de cette période dont parle Controlling Britney Spears, la suite du documentaire Framing Britney Spears.
Nouvelle réalisation de Samantha Stark, l’enquête d’une durée d’une heure et trente-huit minutes, dénonce le huit clos dont a souffert Britney Spears. Est évoquée la société Black Box, chargée de la sécurité de la star et dirigée par Edan Yemini. Un employé, Alex Vlasov, affirme ainsi que l’entreprise de sécurité surveillait ses moindres faits et gestes.
« Chacune de ses demandes, aussi petite soit-elle, était contrôlée et enregistrée », indique-t-il dans le documentaire. « Ses relations privées étaient soigneusement surveillées. Si elle voulait recevoir quelqu’un chez elle, Jamie, Edan et Robin devaient en être informés. Edan disait qu’elle était comme une enfant qui a besoin de la permission de ses parents », précise-t-il également.
Felicia Culotta n’est pas la seule à intervenir dans le documentaire. Tish Yates, en charge des costumes durant la tournée Circus, confie avoir été témoin de scènes choquantes, lorsque le père de Britney Spears la menaçait de ne plus jamais pouvoir voir ses enfants si elle faisait des vagues, provoquant chez la chanteuse de véritables scènes de panique. «Le fait qu’elle ait peur m’a vraiment ouvert les yeux», raconte-t-elle.
Elle se souvient aussi que l’entourage de Britney Spears lui refusait toute demande, même la plus simple comme celle de pouvoir manger des sushis ou d’avoir de nouvelles chaussures. La jeune femme était également forcée à travailler toujours plus, alors qu’elle était au bord de l’épuisement.
En larmes, Tish Yates se souvient avoir offert un collier à Britney Spears, qu’elle considère comme la star la plus gentille et polie avec qui elle a travaillé; collier sur lequel elle avait gravé son numéro de téléphone, au cas où elle souhaiterait la contacter un jour.
Une démarche qui confirme les propos d’Alex Vlasov, ancien membre de la sécurité de la chanteuse qui, dans le documentaire, affirme que toutes ses communications étaient surveillées. Lorsque Britney Spears a réclamé un iPhone, son père Jamie, Robin Greenhill et Lou Taylor –chargées de gérer la star– ainsi qu’Edan Yemini –à la tête de son équipe de sécurité– ont synchronisé son appareil avec un iPad de sorte de savoir quand et à qui elle envoyait des messages.
Les conversations avec son avocat de l’époque auraient elles-mêmes été mises sur écoute. «La première règle de la tutelle, c’était de ne jamais parler de la tutelle», lance Dan George, responsable de la tournée Circus dans le documentaire. L’équipe de la tutelle de Britney Spears était à ce point sur les dents qu’elle aurait même commencé à placer des membres du mouvement #FreeBritney sous surveillance, grâce à des agents privés sous couverture.