Vendredi 25 novembre 2022, Vladimir Poutine a reçu au Kremlin les mères et les femmes des soldats mobilisés pour aller combattre en Ukraine. Face aux inquiétudes de plus en plus accrues de ces dernières par rapport au sort de leurs fils et époux, Vladimir Poutine les a rassurées.
Vladimir Poutine tente de rassurer les proches des soldats mobilisés
Alors que l’inquiétude et l’angoisse gagnent les femmes et les compagnes des soldats mobilisés sur le front, Vladimir Poutine s’est résolu à tenir une réunion bien chorégraphiée le vendredi 25 novembre 2022 avec ces dernières.
En effet, les proches de ces soldats mobilisés réclament que Moscou tienne ses engagements pris en septembre au moment de la mobilisation partielle. En effet, le Kremlin avait notamment promis que les jeunes hommes mobilisés recevraient un équipement de qualité et ne seraient pas envoyés en première ligne. Quelques mois après, force est de constater que ces promesses n’ont pas été suivies d’effet et cela met en péril la vie de ces jeunes qui sont au front, au grand désarroi de leurs familles .
« Je veux que vous sachiez que moi, personnellement, tous les dirigeants du pays, nous partageons cette douleur. Nous savons que rien ne peut remplacer la perte d’un fils », a notamment déclaré le chef du Kremlin avec une mine déconfite avant d’ajouter : « La vie est plus compliquée que ce qu’on voit à la télé ou sur Internet (…), il y a beaucoup de mensonges. »
Poutine dénonce une désinformation
Contrairement au Kremlin qui est silencieux sur le bilan des pertes en vies humaines des soldats mobilisés, plusieurs autres sources non officielles ont enregistré un florilège de dégâts sur le terrain concernant ces mobilisés. Ces sources parlent de morts au front de mobilisés, mobilisation d’hommes inaptes, de pères de familles nombreuses ou trop âgés, absence d’équipement adéquat et de formation militaire pour nombre d’appelés.
Ce tableau noir présenté par ces sources est complètement dénudé de toute vérité, selon Vladimir Poutine. Le président russe dénonce des attaques informationnelles. « Cela a toujours été le cas, mais en prenant en compte les technologies modernes, cela est devenu encore plus notable et efficace », a-t-il conclu.
Pour rappel, depuis le début de la guerre en février dernier, Moscou a renforcé son arsenal juridique pour punir à de lourdes peines de prison les personnes accusées de diffuser de fausses informations.