Au Burkina Faso, l’Etat veut renforcer l’effectif de la Police nationale. A cet effet, il est annoncé un recrutement de 2000 élèves sous-officiers. Il s’agit d’une décision qui a été prise en Conseil des ministres du mercredi 16 avril 2025 présidé par le chef de l’Etat, capitaine Ibrahim Traoré.
Sécurité intérieure : la police du Burkina Faso lance un recrutement de 2000 sous-officiers
Au chapitre du ministère de la Sécurité, le Conseil a donné son approbation à une demande d’autorisation de recrutement par concours directs et professionnels au profit de la Police nationale du Burkina Faso. A cet effet, le ministre de la Sécurité, le Commissaire divisionnaire de Police Mahamadou Sana, a précisé que son département procédera, au titre de l’année 2025, au recrutement de 20 commissaires de police et de 60 officiers de police via des concours professionnels.
Concernant les concours directs, 10 postes de commissaires et 10 postes d’officiers de police, ciblant des profils aux qualifications spécifiques, seront ouverts. De manière significative, un contingent de 2000 sous-officiers, incluant 50 femmes, rejoindra également les rangs de la Police nationale du Burkina Faso.
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Une mesure forte a également été annoncée. Un quota de ces postes sera spécifiquement réservé aux Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP), aux Volontaires adjoints de sécurité (VADS), ainsi qu’aux femmes des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) ayant perdu leur vie au front. Cette décision souligne la volonté de l’État de reconnaître l’engagement de ces différentes catégories dans la sécurisation du territoire national.
Ce recrutement massif de sous-officiers vise à renforcer les capacités opérationnelles de la Police nationale burkinabè, dans un contexte sécuritaire complexe. L’intégration d’un quota de VDP et de femmes de militaires décédés constitue un hommage et une forme de soutien à ceux qui se sont engagés ou ont payé le prix fort pour la défense de la patrie.