Centrafrique : un dialogue politique avant les élections présidentielles est possible. 

Le clan de Faustin-Archange Touadéra, reste ouvert à un dialogue politique avec l’opposition avant les élections de 2025.  L’idée qui fait son chemin, apparait comme un signe de décrispation face l’impasse politique qui divise le Président Centrafricain et son opposition démocratique.   

Ce dialogue politique est officiellement annoncé par Fidele Gouandjika, dans une interview accordée le 21 avril 2025 à Radio France Internationale (RFI).  Le Ministre Conseiller Spécial de Faustin-Archange Touadéra explique qu’en Centrafrique, « le dialogue est permanent ». En plus explique-t-il, « le président Centrafricain vient de marquer son accord pour un dialogue avec le Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution »

Selon Fidele Gouandjika, ce dialogue politique se fera sous certaines conditions car précise-t-il, « le Président Centrafricain ne va pas s’asseoir sur la même table des négociations avec les leaders de l’opposition démocratique » en Centrafrique. 

En somme, le dialogue politique annoncé, n’aura lieu qu’entre le gouvernement, certaines institutions de la République et l’opposition. Fidele Gouandjika indique en outre, qu’il reste disposé à conduire la délégation gouvernementale lors de ce prochain dialogue en Centrafrique.

Pour le moment, a indiqué le Ministre Conseiller spécial de Faustin-Archange Touadéra, le gouvernement Centrafricain attend toujours la liste des revendications de l’opposition afin de s’atteler à la préparation de ce dialogue politique en Centrafrique.   Mais d’ores et déjà, Fidele Gouandjika indique, que les binationaux seront écartés de ces élections et qu’un retour à la Constitution de 2016, est impossible. 

Le Ministre Conseiller Spécial s’est aussi, prononcé sur la réforme du Conseil Constitutionnel et de l’Autorité Nationale des Elections (ANE) avant ces élections. Selon lui, ces réformes sont impossibles car, ces deux institutions ont été mises en place en vertu d’une loi, et que l’opposition n’a aucunement le mandat de demander la reforme d’une institution légale en Centrafrique.   

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