La deuxième édition du Forum Africain pour la Recherche et l’Innovation (FARI) a pris fin le vendredi 9 mai 2025 à Cotonou. Cet événement de cinq jours a favorisé des échanges importants autour de la science, de la technologie et de l’avenir de la jeunesse africaine. Le Ghana a été désigné comme le prochain pays hôte de ce rendez-vous scientifique biennal.
Bilan et perspectives du FARI 2025
Du 5 au 9 mai 2025, Cotonou est devenu un véritable centre intellectuel et scientifique de haut niveau. Des panels, des ateliers, des expositions et des rencontres B2B ont rythmé ce forum. L’accent a particulièrement été mis sur le potentiel considérable de la jeunesse africaine. Le Président de la Commission de la CEDEAO, Dr Omar Alieu Touray, a souligné cette importance. Il a affirmé que « Grâce à la science, à la technologie, à l’entrepreneuriat, nous avons entre nos mains le pouvoir de construire un avenir durable ».
La ministre béninoise de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Éléonore Ladékan Yayi, a partagé sa vision. Pour elle, « le FARI n’est pas un simple rendez-vous biennal. Il est l’expression d’une ambition collective, celle de bâtir un espace africain de la connaissance, résolument orienté vers l’action, le progrès et la prospérité partagée ».
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Elle a adressé ses salutations à la jeunesse scientifique africaine. Elle a également inclus les innovateurs, les porteurs de projets et les startups dans ses propos. La ministre a exprimé l’espoir de voir les engagements pris se transformer en actions concrètes. Elle souhaite aussi que les recommandations formulées mènent à des politiques publiques structurantes. Des synergies pérennes entre les mondes académique, institutionnel et entrepreneurial sont aussi attendues.
La cérémonie de clôture du FARI 2025 a été marquée par des distinctions importantes. Il y a eu aussi la transmission symbolique de la clé au Ghana, le futur pays hôte. Cet événement s’est achevé sur une note d’engagement collectif fort. « Le chantier est immense. Mais nous avons posé, ici et maintenant, les fondations solides d’un avenir scientifique africain plus souverain, plus solidaire et plus ambitieux », a conclu la ministre Ladékan Yayi.