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La Côte d’Ivoire et le Fonds Monétaire International (FMI) ont conclu un accord prometteur à l’issue d’une évaluation rigoureuse des réformes économiques entreprises par le pays ouest-africain.
Cette évaluation, menée par une mission du FMI du 24 mars au 9 avril 2025, a porté sur les progrès réalisés dans le cadre de l’accord FEC/MEDC (Mécanisme élargi de crédit/Facilité élargie de crédit) et du financement FRD (Facilité pour la résilience et la durabilité).
Selon les déclarations d’Olaf Unteroberdoerster, chef de la mission du FMI en Côte d’Ivoire, le pays est en bonne voie pour recevoir un montant significatif de soutien financier.
Feu vert du FMI pour les réformes en Côte d’Ivoire
Le FMI a annoncé qu’un accord a été trouvé avec les autorités ivoiriennes, signalant leur satisfaction quant à l’avancement des programmes de réformes soutenus par le Mécanisme élargi de crédit et la Facilité élargie de crédit.
Les résultats obtenus dans le cadre de ces deux initiatives ont été jugés positifs par l’institution financière internationale. « Un accord a également été conclu sur les mesures de réforme structurelle visant à renforcer davantage la mobilisation des recettes intérieures, la gestion des finances publiques et la gouvernance, pérennisant ainsi les gains de la consolidation budgétaire à moyen terme », a affirmé M. Unteroberdoerster dans un communiqué officiel.
Ces mesures cruciales visent à maintenir l’objectif d’un déficit budgétaire maîtrisé à 3% du Produit Intérieur Brut (PIB) en 2025, respectant ainsi la norme établie par l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
Concernant la Facilité pour la résilience et la durabilité, les discussions constructives ont permis d’établir clairement les prochaines étapes pour la mise en œuvre des mesures planifiées d’ici fin 2025 et pour l’année 2026.
Ces mesures ambitieuses s’attaquent à des enjeux cruciaux comme la taxonomie de transition climatique, associée à un cadre de divulgation pensé pour stimuler l’investissement privé vert dans le pays.
De plus, elles englobent la mise en place d’un système d’alerte précoce pour les catastrophes naturelles, des initiatives pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre, et l’intégration des considérations climatiques au sein de la gestion des finances publiques.
Il est important de rappeler que la Côte d’Ivoire bénéficie d’un accord global avec le FMI pour un prêt substantiel de plus de 4,8 milliards de dollars. Ce montant se répartit entre 3,5 milliards de dollars au titre de l’accord FEC/MEC et 1,3 milliard de dollars alloués à la FRD.
L’un des objectifs primordiaux de ces réformes profondes est de ramener le déficit budgétaire à un niveau soutenable de 3% du PIB d’ici l’année prochaine. En parallèle, ces efforts visent à dynamiser la croissance économique du pays et à consolider les recettes publiques pour assurer une stabilité financière à long terme.
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Perspectives économiques et priorités futures
À l’issue des échanges fructueux, le FMI a insisté sur la nécessité impérieuse de maintenir le cap sur les réformes engagées par la Côte d’Ivoire, en accordant une attention particulière à la stratégie de mobilisation des recettes à moyen terme. L’institution financière a clairement souligné que ces réformes sont absolument cruciales pour créer l’espace budgétaire indispensable au financement des investissements prioritaires identifiés par le gouvernement ivoirien.
Cette démarche doit se faire tout en respectant scrupuleusement les normes de déficit établies par l’UEMOA, garantissant ainsi la soutenabilité des finances publiques. Selon les projections optimistes du FMI, l’économie ivoirienne devrait connaître une croissance robuste, atteignant en moyenne 6,5% sur la période allant de 2026 à 2030.
Parallèlement à cette expansion économique, l’inflation devrait rester maîtrisée, se situant en dessous de la barre des 3% dès l’année 2025. Ces perspectives encourageantes témoignent de la confiance du FMI dans la trajectoire économique de la Côte d’Ivoire et dans l’efficacité des réformes entreprises.
