En Côte d’Ivoire, les députés de l’opposition ont opiné une nouvelle fois sur les tensions en cours dans le pays. Dans une déclaration publiée ce vendredi, ils ont dénoncé la répression de la marche du samedi 11 octobre 2025. Les députés du PPA-CI, du PDCI-RDA et du FPI ont profité de l’occasion pour adresser un message aux forces de défense et de sécurité.
Côte d’Ivoire : les députés de l’opposition dénonce les « dérives dictatoriales du régime »
Dans une déclaration à à charge contre le régime d’Alassane Ouattara, les députés du PPA-CI, du PDCI-RDA et du FPI s’adresse aux Forces de défense et de sécurité. Les parlementaires rappellent aux FDS qu’elles ont pour rôle principal de protéger les populations.
Elles n’ont pas vocation à servir un régime, une dictature ou un clan mais à protéger la population dans un esprit républicain.
Depuis le samedi 11 octobre, des manifestations ont éclaté à Abidjan. Échauffourées entre manifestants et forces de l’ordre signalés plusieurs quartiers. Pour cause, la police a été déployée pour faire respecter l’arrêté préfectoral interdisant la marche du Front Commun.
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Cette intervention a donné lieu à des arrestations (environ 700). Les députés de l’opposition évoque également deux cas de décès. Dans la foulée, des leaders de l’opposition ont reçu la visite surprise des Forces de l’ordre. Le collectif des députés côté en exemple les cas de Pascal Affi N’guessan et Noël Akossi Bendjo.
Les députés invitent les autorités à poser des actes visant à garantir la cohésion nationale. C’est pourquoi ils demandent la libération des personnes arrêtées, la fin de la « répression, du harcèlement judiciaire et des arrestations arbitraires » et la fin du processus électoral en cours.
