En Côte d’Ivoire, la BOAD (Banque ouest-africaine de développement) a effectué une présentation complète de son projet « Prêts adaptés aux catastrophes naturelles (PACAN) ». Un programme initié par les institutions internationales, dont la KfW, Munich Re et African Risk Capacity (ARC). Ainsi, ce dernier a pour but de stimuler un renfort solide aux pays membres de l’UEMOA, au vu des dégâts causés par le changement climatique dans ces pays.
Côte d’Ivoire, un renfort solide par la BOAD pour le changement climatique
La Côte d’Ivoire, comme d’autres pays de la région, est soumise aux changements climatiques entraînant des catastrophes naturelles, un phénomène dont le nombre de dégâts augmente chaque jour. D’après l’Organisation météorologique mondiale, les pays de l’UEMOA et ceux de l’Afrique en général subissent une pression du réchauffement climatique, laissant des impacts négatifs sur la population, sans oublier les baisses croissantes des économies locales.
A lire aussi : Côte d’Ivoire : la SGPME bénéficie de 16,3milliards FCFA
Par ailleurs, en 2024, en raison du changement climatique, 300 000 personnes ont été impactées par les inondations, avec des pertes économiques qui pourraient être estimées à plusieurs dizaines de milliards de FCFA dans la région de l’ouest du continent. Parallèlement, les aléas climatiques ont mis en difficulté la sécurité alimentaire dans l’espace UEMOA. Ceci parce que le changement climatique a affaibli la production agricole, une activité dont 40 % de la population dépend.
Rôle du PACAN dans les États de l’Afrique
Le PACAN, avec les institutions internationales, consiste à donner un coup de main aux pays frappés par les aléas climatiques. Ce projet permet aux pays une suspension temporaire en ce qui concerne les dettes des pays impactés par les catastrophes naturelles. Le Togo a bénéficié du secours du programme PACAN pour ses inondations l’année dernière.
Le pays a obtenu une somme de 6,6 millions d’euros versée par ARC Ltd à la BOAD, un fonds permettant de restructurer les dégâts causés par l’inondation. Le programme, pour sa première année de mission, a mobilisé 24 millions d’euros de risques avec une prime de 3,2 millions d’euros. De leur côté, KfW et Munich Re ont effectué des dons de 16 millions d’euros et un modèle d’assurance innovant respectivement.