L’ex président du Nigéria, Olusegun Obasanjo, attire l’attention sur la question liée au développement de l’Afrique. En effet, le président du conseil consultatif de la Foire commerciale intra africaine a estimé que l’Afrique doit prendre en main son développement. C’était au cours de la quatrième édition de l’IATF 2025. A cette occasion, il a demandé aux acteurs africains d’arrêter de penser que le développement du continent africain provient de l’extérieur.
Comment l’Afrique peut-elle procéder pour se transformer ? Obasanjo donne des pistes
Selon Obasanjo, l’avenir de l’Afrique doit être façonné par elle-même, autour de 3 piliers à savoir : intégration, connaissance de solutions africaines. Dans ce sens, il insiste : “ Nous devons nous équiper adéquatement de connaissances – connaissance du monde – de nous mêmes, de ce qui ne va pas chez nous et de ce que nous pouvons accomplir”
Selon lui, la force du continent réside essentiellement dans sa capacité à relever les défis et à trouver des solutions locales et durables.
Tout en reconnaissant la diversité culturelle et économique de l’Afrique, l’ancien chef d’Etat a rappelé que “ce qui nous unit doit être plus fort que ce qui nous divise”. A cet effet, il a invité les gouvernements, les entreprises et la jeunesse africaine à privilégier les cadre contentieux tels que la Zone de libre-échange africaine ( ZLECAF) et l’IATF, plutôt que les systèmes étrangers qui ne sont pas adaptés aux besoins du continent.
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Olusegun Obasanjo a dit que le commerce mondial n’est pas juste pour l’Afrique. Il pense que l’Afrique ne vend pas ses matières premières à un bon prix et que le Fonds Monétaire International (FMI) joue un rôle dans ce problème.
Pour que l’Afrique soit plus forte, il propose plusieurs solutions :
- que les pays africains fassent plus de commerce entre eux.
- qu’ils utilisent leurs propres monnaies pour payer leurs échanges.
- qu’ils construisent ensemble des routes, des ponts, etc. pour relier les pays.
Le but est de ne plus dépendre économiquement des autres continents.
En somme, l’ancien président nigérian a invité l’Afrique à mettre en place ses propres modèles économiques, basés sur sa jeunesse et sa richesse culturelle et naturelle. L’objectif : devenir un acteur incontoiurnable de la prospérité mondiale.