L’élection d’Andry Rajoelina, président de Madagascar, à la tête de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) permet de mettre en valeur les particularités et les atouts des îles au sein de l’organisation.
Créée en 1992, la SADC compte quatre États insulaires parmi ses membres : les Comores, Madagascar, Maurice et les Seychelles. Bien que leur contribution au PIB de l’organisation soit modeste, ces pays disposent de ressources considérables — naturelles, humaines et géostratégiques. Ensemble, ils totalisent notamment près de 9 millions de km² de Zones Économiques Exclusives (ZEE).
L’année 2025 pourrait marquer un tournant pour ces États au sein de la SADC. Élu à la tête de l’organisation, le président de Madagascar, Andry Rajoelina, a obtenu que le 45ᵉ sommet, organisé à Antananarivo, accorde une nouvelle visibilité aux États insulaires.
La présidence malgache entend initier des partenariats concrets pour mieux intégrer ces territoires, longtemps restés « en marge des priorités régionales », selon la ministre des Affaires étrangères, Rafaravatitafika Rasata. « En unissant le potentiel maritime, économique, environnemental et culturel des îles avec les ressources, la puissance agricole et industrielle des États membres continentaux, nous pouvons bâtir une SADC autonome et compétitive », synthétise-t-elle.