Longtemps reporté pour diverses raisons, le lancement de la monnaie Eco aura finalement lieu. À en croire Omar Aliou Touray, président de la commission de la CEDEAO (Communauté Économique Des États de l’Afrique de l’Ouest), la mise en service de cette devise est prévue pour l’année 2027. Il l’a dévoilé à Banjul au terme d’une rencontre avec le chef d’État rwandais Adama Barrow.
Monnaie Eco : la CEDEAO dévoile la date du lancement officiel
Les jours sont désormais comptés pour le lancement officiel de la Monnaie Eco. Pensée en 2009 pour mettre fin à l’utilisation et à la dépendance du Franc CFA et du dollar dans certains pays membres de la CEDEAO, cette monnaie a fait l’objet de plusieurs années d’études par des experts. Onze ans plus tard, une lueur d’espoir a vu le jour quand sa mise en service était annoncée pour le troisième trimestre de l’année 2020. Malheureusement, cela n’a pas été le cas pour de nombreuses raisons d’ordre structurel.
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Cinq ans plus tard, fort est de constater que ce projet de Monnaie Eco n’est pas parti en fumée comme le pouvaient imaginer plusieurs personnes. En visite à Banjul auprès du président gambien Adama Barrow, Omar Alieu Touray a annoncé la mise en service de la monnaie unique pour l’année 2027. Pour cette fois-ci, la CEDEAO s’est montrée flexible sur les exigences. À l’époque, la condition sine qua non est que les pays membres de la communauté remplissent simultanément les critères. Cette fois-ci, cela se fera avec les pays ayant rempli les conditions d’adoption et d’utilisation de cette monnaie.
« L’idée est de lancer la monnaie unique avec ceux qui sont prêts », a-t-il martelé. Cette démarche radicale témoigne réellement de la volonté et de l’engagement des responsables de la CEDEAO à voir ce projet enfin réalisé. Néanmoins, les pays qui ne seront pas prêts au moment du lancement à cette période ne seront pas bannis du processus. Ils, selon le président de la commission, « seront soutenus » durant le temps qu’il faudra pour être aptes. Il convient de souligner que la réussite de ce projet va dépendre de l’engagement et de la détermination des pays membres de la CEDEAO.
