Le Niger en phase de relancer, et ce, de la meilleure manière la filière uranium. Pour ce fait, le pays du Sahel peut compter sur le soutien indéfectible de la Russie. Un partenariat a vu le jour entre ces deux nations, ce qui balaie sans nul doute la France de ce secteur.
Le Niger enclenche une nouvelle dynamique économique
La France à travers la société Orano a longtemps été partenaire du Niger dans la gestion de l’uranium, notamment son extraction. Une collaboration qui, sauf revirement de situation, est à son apogée. Une hypothèse énoncée au regard des contentieux entre le gouvernement et la structure minière. Plus loin, lors de la récente visite de Sergueï Tsiviliov, ministre russe de l’énergie, un partenariat a été noué avec le gouvernement pour l’extraction de l’uranium.
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Cependant, les clauses de ce partenariat n’ont pas été révélées aux yeux du monde. Dans l’exercice de sa part du contrat, la Russie entend élargir sa suprématie dans le monde entier et en Afrique en particulier à travers l’acquisition du marché nigérien. Autre volet du contrat, la Russie doit aider le pays de l’AES à bâtir un système complet de production nucléaire civile. Ceci passe par la construction d’une industrie nucléaire.
« Notre tâche est non seulement de participer à l’extraction de l’uranium, mais de créer tout un système de développement du nucléaire civil », a laissé entendre Sergueï Tsiviliov, ministre Russe de l’énergie. Pour rappel, l’uranium est une matière première capitale pour le nucléaire. Le partenariat russo-nigérien devrait booster l’économie de la nation dirigé par Abdourahamane Tiani en quête de stabilité économique.