En RDC, les jours sont désormais comptés pour Glencore Plc à la tête du KCC (Kamoto Copper Company). La société suisse des mines souhaite vendre la majorité de ses parts et mettre un terme à l’une de ses plus grandes opérations minières africaines. Une nouvelle ère s’annonce pour les deux structures minières dans ce processus.
RDC : les raisons de cette rupture
En RDC, le Kamoto Copper Company (KCC) vit sans nul doute une période de transition. Longtemps été sous la houlette de Glencore Plc, la structure congolaise de mines est en phase de connaître de nouveaux propriétaires. Le géant suisse des mines a annoncé ses ambitions de céder ces parts majoritaires. Cette décision puise sa source dans un contexte d’incertitude sur les exportations de cobalt.
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En effet, une crise secoue le marché international du cobalt en raison de la chute du prix. À ceci, s’ajoute l’offre excédentaire et la suspension des exportations imposée par le gouvernement en RDC. Ces derniers constituent les raisons de cette décision de Glencore Plc. Une fois la vente effective, un changement pourrait se poser au niveau du contrôle mondial des ressources de cobalt dominé par la Chine.
D’après les informations disponibles, 75 % des actions sont destinées à être vendues par Glencore Plc. Des sources révèlent un potentiel achat d’Orion Resource Partners et Rio Tinto. La possibilité des partenariats avec le gouvernement américain n’est pas également exclue.
