En attente d’une audience décisive, ce 1er octobre, Charles Blé Goudé croit fermement en sa libération prochaine. Voilà pourquoi l’ancien leader de la Galaxie patriotique annonce son ambition pour la construction d’un monde meilleur.
Charles Blé Goudé, l’espoir jusqu’au bout
Transféré à la Cour pénale internationale (CPI), le 22 mars 2014, Charles Blé Goudé y a retrouvé son mentor, l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo qui l’y a devancé depuis le 29 novembre 2011. Le procès conjoint des deux Ivoiriens incarcérés au centre pénitentiaire de Scheveningen est en cours. Après le passage des 82 témoins du bureau du procureur à la barre, le juge Cuno Tarfusser a autorisé les avocats des deux accusés à plaider l’acquittement de leurs clients.
La Cour se réunira donc le 1er octobre prochain pour délibérer et donner son verdict quant à cette requête des deux défenses. Sera-ce un non-lieu qui mettra ainsi fin au procès, du reste très critiqué dans la majeure partie de l’opinion, et qui entrainera la libération de l’ex-président ivoirien et son dernier ministre de la Jeunesse ? Ou plutôt la poursuite des audiences avec le passage des témoins à décharge ?
Quoi qu’il en soit, l’ancien Secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) reste confiant et garde espoir pour sa libération prochaine. Dans son livre intitulé « De l’enfer, je reviendrai », il avait traduit son optimisme quant à regagner son pays.
Aussi, l’homme qui « refuse d’être jeté dans la poubelle de l’histoire » a fait une publication sur sa page Facebook dans laquelle il affirme : « Il est plutôt grand temps de tirer les leçons de notre passé pour comprendre notre présent douloureux, mais aussi, et surtout, pour construire un futur meilleur pour nos enfants et nos petits-enfants. Tel est le devoir qui incombe à chaque Africain. » Pour ce faire, il reste convaincu que la « CPI ne sera pas la sépulture » de sa vie.
La Cour vient d’ailleurs d’abandonner deux charges contre Blé Goudé. S’agit-il ainsi d’un signe prémonitoire de sa libération pour booster la réconciliation nationale ?