Guillaume Soro n’a pas encore officiellement annoncé sa candidature pour la présidentielle de 2020. Mais dans l’entourage de l’ancien président de l’Assemblée nationale, des voix s’élèvent pour présenter le député de Ferké comme étant le futur président ivoirien. Des proches du natif de Korhogo étaient en séminaire du 4 au 5 octobre 2019 afin d’affuter leurs armes pour la prochaine bataille électorale.
Les hommes de Guillaume Soro en séminaire
Les partisans de Guillaume Soro préparent activement la présidentielle d’octobre 2020. À sa démission de l’Assemblée nationale, le 8 février 2019, le député de la localité de Ferké (Nord) a mis sur pied le Comité politique, qui a pour mission de mener des réflexions sur les grandes questions d’intérêt national et de proposer des instruments et des cadres de promotion de la démocratie, de consolidation de l’État de droit et d’affermissement des valeurs républicaines. La rupture a été consommée avec Alassane Ouattara et le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP).
Huit mois après la présentation du Comité politique, Guillaume Soro vient de lancer un mouvement dénommé Générations et peuples solidaires (GPS). Ce mouvement a organisé un atelier en prélude au lancement de ses activités. Du 4 au 5 octobre 2019, les membres du Comité politique se sont retrouvés pour un séminaire de réflexion.
« Nous avons été heureux de participer à ce premier atelier, un atelier de cadrage qui va permettre très bientôt de lancer les activités de GPS (Générations et peuples solidaires). Deux jours de travaux riches. J’ai été heureux de participer à ce séminaire. J’ai vu des personnes engagées qui rêvent d’une nouvelle Côte d’Ivoire et de nouvelles perspectives pour 2020. Nous pensons que le président Soro incarne, pour tous ces participants, l’homme de tous les espoirs, l’homme des changements, parce que la Côte d’Ivoire a besoin de se réconcilier avec quelqu’un de la trempe de Soro Guillaume », a déclaré le député Alain Lobognon à la chaine GKS TV, après à la cérémonie.
Pour Méité Sindou, ce séminaire, qui a duré deux jours, « a été un séminaire de haute portée, sur le plan de la forme, mais également sur le plan du fond. Les communications ont été de haute teneur, elles ont été de qualité ».
« Les communications ont été de haute teneur, elles ont été de qualité. Cela nous a permis avec satisfaction de constater que le mouvement citoyen en gestation, Générations et peuples solidaires, regorge d’hommes et de femmes de conviction, mais également d’hommes et de femmes compétents. Nous sommes confiants dans l’avenir. Nous savons que c’est une œuvre longue, c’est une œuvre difficile. Mais notre patriotisme pour la Côte d’Ivoire est à toute épreuve. Le séminaire est le premier grand rendez-vous qui prépare l’éclosion de Génération et peuple solidaire », a poursuivi l’ancien secrétariat national à la gouvernance et au renforcement des capacités.