Lors d’une rencontre avec le Forum des femmes actives de Côte d’Ivoire, Henriette Bédié, l’épouse d’Henri Konan Bédié, a jugé bon de faire taire les allégations présentant son époux comme une personnalité » xénophobe, sectaire et régionaliste ».
Henriette Bédié répond aux détracteurs de son époux Bédié
Recevant, jeudi 9 janvier 2020, dans son fief de Daoukro, le Forum des femmes actives de Côte d’Ivoire, une association de femmes à majorité du Nord, l’épouse du président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) a rejeté formellement les accusations faisant de son époux « un individu sectaire et xénophobe ».
Pour la présidente de l’ONG Servir, rien de tout ce qui est dit sur Henri Konan Bédié n’est conforme à la réalité. « Ces derniers temps, une certaine opinion voudrait que mon époux, le chef de notre famille, soit identifié comme un Xénophobe et un sectaire régionaliste doublé de tribalisme. Tout cela n’est pas juste. Mon mari n’est pas xénophobe », a-t-elle clairement indiqué.
L’ancienne Première dame confie que « les plus fidèles parmi les fidèles compagnons » de son époux, sont en majorité originaires de toutes les « régions du pays » et de diverses « confessions religieuses ». « Depuis les États-Unis, il comptait parmi ses protégés des jeunes étudiants dont Alassane Ouattara et Adama Toungara », a-t-elle rappelé à ses hôtes.
Henriette Bomo ajoutera que, jeune ministre de l’Économie et des Finances, sous l’ère Houphouët-Boigny, l’on relevait dans le cercle immédiat d’ Henri Konan Bédié, Tiécoura Diawara et Abdoulaye Sawadogo qui sont loin d’être des Akan.
C’est pourquoi, elle a exhorté ses invitées à suivre l’exemple du président du PDCI qui veut rebâtir une nouvelle Côte d’Ivoire “qui transcende les ethnies et les religions”.
Henri Konan Bédié, faut-il le rappeler, est perçu comme le père de « l’ivoirité ». Un concept qui, selon ses détracteurs, est à l’origine de la « catégorisation » des Ivoiriens et donc de toutes les crises qu’a récemment connues la Côte d’Ivoire.