Les autorités nationales du Burkina Faso ont annoncé la saisie de près de 8 000 bidons de jus contrefait à Ouagadougou. L’opération, conduite par le commissariat de police de l’arrondissement de Nongr-Mâasom, a été menée à la suite d’investigations menées par la Brigade de recherche et d’intervention.
Burkina : 8 000 bidons de jus contrefait saisis à Ouagadougou
Selon les informations fournies par la police nationale du Burkina Faso, environ 8 000 bidons de jus frelaté dans la capitale Ouagadougou. Les autorités policières indiquent que c’est grâce à des investigations menées par sa Brigade de recherches et d’intervention que le commissariat de police de l’arrondissement de Nongr-Mâasom a découvert un important entrepôt où se trouvaient ces produits contrefaits estampillés de la marque « BRAVO ».
Après la saisie, le Laboratoire national de santé publique (LNSP) a réalisé une série d’analyses sur les échantillons saisis. Les résultats ont montré qu’il s’agissait de produits prohibés dangereux pour les consommateurs. Les auteurs de cet acte de contrebande ont été interpellés avec la collaboration de la population du Burkina Faso, s’est félicitée la police nationale. Quatre individus, âgés de 29 à 58 ans, ont été arrêtés.
Ces malfrats s’adonnaient également au blanchiment des capitaux, à la contrefaçon, à la tromperie de consommateurs. Ils ont expliqué aux policiers que leur stratégie consiste à vider les cartons initialement conditionnés de leur contenu avant de se débarrasser des étiquettes des bouteilles. Ensuite, les contrebandiers séchaient, sans oublier de fabriquer de nouveaux étiquetages pour les bouteilles. Ces bouteilles étaient ensuite reconditionnées dans des cartons pour être vendues sur le marché dans certaines villes comme Ouagadougou, Ouahigouya, Koudougou et Bobo-Dioulasso, a mentionné la police burkinabè.
Ce sont au total 263 cartons de jus contrefait, une machine d’étiquetage et de reconditionnement de cartons, 332 étiquettes, 301 sachets plastiques, mais aussi un pot de colle liquide qui ont été saisis. Les autorités évoquent un préjudice de plus de 70 000 000 de francs CFA.