Les ministres des affaires étrangères de l’AES ont effectué une tournée de deux jours en Russie, sur l’invitation de leur homologue russe Sergueï Lavrov. Au cours de cette tournée, plusieurs projets de soutien à l’AES ont été mis en place, notamment l’apport militaire de la Russie.
AES, soutien indéfectible de la Russie pour le développement des États du Sahel
Le Burkina Faso, le Mali et le Niger, qui forment la confédération de l’AES, trouvent refuge en Russie. En effet, ces pays de l’AES se détachent du soutien de la France et des États-Unis. La Russie s’est déclarée apte à aider ces trois pays à développer leur confédération. Par ailleurs, lors de la tournée de deux jours des chefs de la diplomatie des États du Sahel (les ministres des affaires étrangères), la Russie, par le biais de Sergueï Lavrov, ambitionne d’apporter son soutien militaire aux pays membres de l’Alliance des États du Sahel.
A lire aussi : AES : nouvelle loi sur les taxes douanières
Cet apport a pour but d’aider ces pays à lutter contre le terrorisme qui frappe la région depuis quelques années. Dans cet accord, Moscou compte fournir des équipements militaires, participer à la formation de la force conjointe et enfin offrir des services de conseil et d’autres prestations pour contrer les djihadistes.
Toujours dans le but d’aider l’AES, Sergueï Lavrov va plus loin en ajoutant que la Russie aidera les États du Sahel dans trois autres domaines stratégiques. Il s’agit de la défense et de la sécurité, du développement économique et de la diplomatie, c’est-à-dire la participation aux instances internationales, sans oublier une collaboration au sein de l’ONU.
En outre, il convient de souligner que le Burkina Faso, le Mali et le Niger sont victimes du terrorisme en raison de leurs richesses minières. Ce phénomène a enregistré 4 000 décès, soit 47 % des morts à l’échelle mondiale, d’après les données du terrorisme mondial 2024 relayées par l’Institut pour l’économie et la paix (IEP). Ainsi, en 15 ans, la région du Sahel a enregistré une hausse significative de 2 860 % du nombre de victimes et de 1 266 % des incidents signalés.