Côte d’Ivoire impose des droits de taxe sur l’importation du poisson

La population de la Côte d’Ivoire investit de plus en plus dans l’importation de poissons. Ceci pour compenser le déficit de la demande de consommation de la population. Une dépendance accrue qui a des impacts sur l’économie du pays. Pour cela, l’État a décidé de mettre en place des droits compensateurs sur l’importation de poisson.

Côte d’Ivoire : des mesures pour imposer la consommation locale

La production nationale halieutique de la Côte d’Ivoire n’arrive pas à répondre à la demande de poisson de la population. Ainsi, pour y remédier, le pays effectue davantage de dépenses dans l’importation de poisson. En effet, pour réduire l’impact de l’importation de ce produit frais, la pays a imposé une taxe compensatoire dans le but de renforcer la production halieutique locale.

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Par ailleurs, l’importation massive de poisson constitue un frein au développement et à la vente des produits locaux.En comparaison, la Côte d’Ivoire a importé 726 258 tonnes de poissons, d’une valeur de 507,5 milliards de francs CFA (environ 855 millions $) en 2023. Par contre, la production locale n’a écoulé que 106 000 tonnes en 2022.

Des données révélées par la direction générale des douanes et la Banque mondiale. Toutefois, l’imposition du paiement des droits de taxe compensatoire contribuerait au développement de la production halieutique locale, un secteur qui peine d’ailleurs à couvrir la demande du marché local.

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