En Côte d’Ivoire, 17 partis politiques se sont réunis pour lancer un regroupement visant à porter les revendications de l’opposition concernant l’organisation de la présidentielle de 2025.
Côte d’Ivoire : Simone Ehivet Gbagbo lance un nouveau regroupement des partis d’opposition
Comme annoncé, plusieurs partis politiques de l’opposition ont signé un document collectif ce samedi, réclamant une réforme en profondeur du processus électoral en vue de la présidentielle de 2025. Contrairement à la première déclaration signée le 9 août, initiée par l’ex- le président Laurent Gbagbo, le PPA-CI, le GPS et la société civile ont brillé par leur absence. L’absence de la société civile est compréhensible, n’étant pas des partis politiques, elle n’était évidemment pas attendue.
C’est l’absence du PPA-CI de Laurent Gbagbo qui a le plus retenu l’attention. Premier à appeler à l’union au sein de l’opposition, certaines opinions ne comprennent pas pourquoi il est resté en retrait de cette deuxième initiative qui prône pourtant la même union.
Sans Laurent Gbagbo et son parti, Simone Ehivet Gbagbo, Charles Blé Goudé et leurs alliés ont tenu leur déclaration, articulée autour de huit préoccupations. Le MGC, le PIT, le COJEP, le FPI, Côte d’Ivoire Nouvelle, le PDCI-RDA, l’UFID, l’UDP, l’URD, l’USD, Renouveau Démocratique, le RPP, l’ICOM, Force Citoyenne et l’AIRD ont invité les autorités chargées de l’organisation de l’élection présidentielle à prendre en compte leurs revendications, qui s’articulent autour des points suivants :
- la révision du code électoral ;
- la réforme de la CEI ;
- la révision de la liste électorale ;
- la révision du découpage électoral ;
- la sécurisation du processus électoral ;
- le financement des élections ;
- la communication ;
- les réformes constitutionnelles induites.