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L’Éthiopie connaît une grande avancée dans la réalisation de son méga-projet de construction du Grand Barrage hydroélectrique de la Renaissance (GERD). Selon les dernières nouvelles, ce joyau est annoncé à 98,6 % de son exécution. Ainsi, il pourrait être mis en service dans les mois à venir, pour le grand bonheur de la population en particulier, mais également de l’Afrique en général.
Éthiopie : vers une autosuffisance énergétique
L’Éthiopie pourrait souffler un ouf de soulagement dans les prochains mois en termes d’énergie. Lancé en 2011, le Grand Barrage hydroélectrique de la Renaissance est à son étape terminale. Déjà achevé à 98,6 %, ledit joyau est annoncé pour être opérationnel d’ici le mois d’octobre. Une information révélée par les autorités du pays, qui ont constaté l’avancée considérable des activités sur le chantier érigé sur le Nil.
À cet effet, le pays dirigé par Taye Atske Sélassié est en passe d’obtenir une autosuffisance énergétique. Une acquisition qui propulsera sans nul doute l’économie de la nation. Outre une indépendance énergétique, le barrage de la Renaissance pourra également approvisionner les pays voisins.
Des performances énergétiques prometteuses du GERD
D’après les informations révélées par Ethiopian Electric Power (EEP), le barrage hydroélectrique de la Renaissance aura une capacité installée de 5 150 mégawatts. Avec cette capacité, la production annuelle est estimée à 15 760 GWh. Cela devrait être effectif une fois le barrage opérationnel. Pour rappel, la première turbine du barrage a été inaugurée en février 2022.
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Cependant, il convient de souligner que la construction du barrage de la Renaissance est au cœur des tensions régionales entre l’Éthiopie, le Soudan et l’Égypte en raison de son emplacement. Considéré comme la plus grande construction hydroélectrique d’Afrique, il est situé à la source du Nil Bleu, le principal affluent du Nil. L’Égypte et le Soudan s’inquiètent quant à l’impact du GERD sur le débit du Nil et sur leurs parts respectives en eau.
