Le 17 septembre 2025, deux diplomates maliens, qualifiés d’espions, ont été expulsés. Ces deux diplomates travailleraient pour les services de renseignement maliens. Cette mesure prise par Paris est perçue comme une réplique à la détention de son officier de renseignement à Bamako. Dans la foulée, les autorités maliennes ont fermement répliqué.
Paris expulse deux diplomates maliens accusés d’espionnage
Ils travaillaient officiellement comme diplomates en poste à l’ambassade du Mali à Paris. Mais selon les investigations, les deux diplomates seraient des agents de renseignement, membres de la sécurité d’Etat. Selon la décision d’expulsion, ils doivent quitter Paris au plus tard le 20 septembre 2025.
Paris a également décidé de mettre fin à la collaboration de renseignement avec Bamako dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. En réponse à ces mesures, le Mali vient de déclarer « persona non grata cinq membres du personnel de l’ambassade française », selon JA qui précise que les intéressés avaient déjà quitté le pays le 14 septembre.
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L’expulsion des deux diplomates maliens intervient un mois après l’interpellation et la détention du Français Yann V., agent de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). Bamako l’accuse de « conspiration » et de « tentative de déstabilisation ». Jusque-là, les négociations entamées par les autorités françaises pour obtenir sa libération sont restées vaines. Les autorités françaises avaient dénoncé l’arrestation de leur compatriote, évoquant la violation de l’immunité diplomatique, réglementée par la Convention de Vienne de 1961 et ratifiée par le Mali en 1968.
