Le Fonds monétaire international (FMI) s’est récemment prononcé sur la situation financière du Nigeria. Cette déclaration intervient dans un contexte de débats sur la gestion de la dette du pays.
Clarification du FMI sur la dette nigériane
Le FMI a confirmé que le Nigeria a remboursé son prêt d’urgence. Ce prêt avait été contracté pendant la pandémie. Le FMI précise que des frais annuels de 30 millions de dollars restent à payer.
En effet, le Nigeria a bénéficié en avril 2020 d’un prêt d’urgence de 3,4 milliards de dollars accordé par le FMI pour atténuer les effets économiques de la pandémie. Ce montant a été entièrement remboursé au 30 avril 2025, selon Christian Ebeke, représentant résident du FMI. Toutefois, le Nigeria doit encore verser chaque année environ 30 millions de dollars au titre des frais de tirage spéciaux (DTS).
Aussi, de fin 2023 à mi-2024, le pays a remboursé environ 1,22 milliard de dollars au FMI. Cela réduit ainsi sa dette de 3,26 milliards à 1,16 milliard de dollars. Ces paiements ont respecté le calendrier prévu, sans retard.
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En mars 2025, le FMI a jugé la dette publique du pays « modérée et non à haut risque ». Il a aussi souligné la nécessité d’améliorer la collecte des recettes et de mettre en place des mesures sociales ciblées. Toutefois, certains analystes s’inquiètent de l’augmentation de la dette, qui a atteint 142,3 trillions de nairas en septembre 2024. Ceci résultant de la dévaluation et du déficit budgétaire.
Les frais annuels de 30 millions de dollars mentionnés par le FMI ne sont pas des paiements en retard. Ils font partie des frais prévus dans le cadre du remboursement du prêt. Le Nigeria a respecté ses engagements envers le FMI sans aucun paiement en souffrance.