Le 19 août 2025 au CHU de Bogodogo à Ouagadougou, l’autopsie d’Alino Faso a été réalisée. Cet examen a apporté de nouveaux éléments sur le décès de l’activiste burkinabè détenu à Abidjan.
Burkina Faso : les premiers éléments révélés par l’autopsie d’Alino Faso
Conduit par une équipe médico-légale mandatée par le parquet, l’expertise intervient trois semaines après la mort d’Alain Christophe Traoré, alias Alino Faso, annoncé le 27 juillet dernier par les autorités ivoiriennes.
Le procureur burkinabè a donné la confirmation selon laquelle le corps avait été autopsié dans le cadre de l’enquête ouverte suite à la plainte de la famille. Résultas : la thèse de suicide avancée par Abidjan est contestée. Ainsi, l’affaire durcit les tensions diplomatiques à Ouagadougou et Abidjan.
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Alino Faso a été arrêté en Côte d’Ivoire le 10 janvier 2025. Les autorités ivoiriennes expliquent que son arrestation est liée à la sécurité du pays. Le gouvernement burkinabè est en colère et déclare que sa mort est « assimilable à un assassinat ». Il critique également une « tentative manifeste de travestir les faits ». La polémique a grandi parce que trois jours se sont écoulés entre la découverte de son corps et l’annonce officielle de sa mort. De plus, sa famille et l’ambassade du Burkina Faso n’ont pas été informées tout de suite.
L’examen du corps devrait avoir pour objectif de déterminer les causes réelles de son décès. Les résultats seront enregistrés au dossier d’instruction burkinabè. L’inhumation d’Alino Faso est fixée pour le 23 août au cimetière de Gounghin. Toutefois, des conclusions finales sont attendues et risquent de remettre sur le table de débat diplomatique entre les deux pays.
