Namibie : université publique gratuite dès 2026

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La Namibie a pris une décision audacieuse qui pourrait redéfinir l’accès à l’enseignement supérieur sur le continent africain. La présidente Netumbo Nandi-Ndaitwah a annoncé une réforme historique : la gratuité totale de l’enseignement supérieur public à compter de l’année universitaire 2026. Cette mesure ambitieuse vise à répondre aux aspirations de la jeunesse namibienne et à faire de l’éducation un pilier essentiel du développement national.

Un tournant social majeur pour la jeunesse

Lors de son premier discours sur l’état de la nation, la nouvelle présidente a marqué les esprits en annonçant cette réforme significative. Cette initiative est perçue comme une avancée notable en matière de justice sociale et d’inclusion éducative, dans un pays où une part importante de la population est jeune. Cette décision courageuse s’inscrit dans une volonté politique forte de donner de nouvelles perspectives à la jeunesse namibienne.

La présidente Netumbo Nandi-Ndaitwah a clairement exprimé son intention de répondre aux demandes pressantes des étudiants et des familles. « Nous avons entendu vos appels », a-t-elle déclaré devant le Parlement, soulignant l’importance de cette réforme pour la population. Désormais, les frais de scolarité et d’inscription seront supprimés dans les deux universités publiques et les sept centres de formation technique du pays. Cette mesure complète la gratuité déjà en vigueur dans les écoles primaires et secondaires, éliminant ainsi un obstacle majeur à la poursuite des études.

Dans un contexte national marqué par un taux de chômage des jeunes élevé et des inégalités persistantes, cette réforme représente un espoir concret. Le gouvernement namibien mise sur la suppression des barrières financières pour ouvrir de nouvelles perspectives professionnelles aux jeunes générations. Cette politique éducative ambitieuse vise à dynamiser les secteurs clés de l’économie et à favoriser une croissance plus équitable pour tous les citoyens. La présidente croit fermement que « l’éducation est le moteur du développement national », et cette réforme en est une illustration éloquente.

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Un modèle progressiste pour l’Afrique

La Namibie se distingue sur le continent africain en adoptant cette approche radicale en matière de financement de l’enseignement supérieur. Alors que de nombreux pays africains explorent encore diverses options de financement, la Namibie choisit une prise en charge totale par l’État. Cette décision audacieuse positionne le pays comme un pionnier en matière de politique éducative progressiste et témoigne d’une vision novatrice. Elle reflète également la détermination de la nouvelle présidente à placer son mandat sous le signe de l’équité et de l’innovation sociale pour le bien de la nation.

Bien que cette promesse soit historique et porteuse d’espoir, sa concrétisation soulèvera inévitablement des défis importants. Des questions cruciales concernant le budget alloué à l’enseignement supérieur et le maintien de la qualité de la formation devront être abordées avec rigueur. Cependant, l’annonce de cette gratuité a suscité un immense espoir au sein de la population namibienne. En abolissant les frais universitaires, la Namibie envoie un message puissant : l’éducation est un droit fondamental et un instrument essentiel pour la transformation du pays.

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