Niger : boutiques et véhicules incendiés, le commissariat de Tillabéri attaqué

La région de Tillabéri, tristement connue comme l’un des foyers de l’insécurité au Niger, a de nouveau été le théâtre d’une violente attaque armée ce dimanche 6 avril 2025. La localité de Makalondi, située à proximité de la frontière entre le Niger et le Burkina Faso, a été la cible principale de cet assaut. Selon les informations communiquées par les autorités, un groupe armé criminel a pris pour cible le commissariat spécial de police ainsi que plusieurs commerces du quartier central de Makalondi.

Vague de violence à Makalondi au Niger, commerces incendiés, véhicules calcinés, mais pas de pertes humaines signalées

Selon les informations, l’attaque a causé des dégâts matériels importants, laissant derrière elle un paysage de désolation. Plus de vingt boutiques ont été réduites en cendres, deux véhicules civils ont été calcinés, et les installations électriques ont subi de graves dommages, plongeant ainsi l’ensemble de la ville dans une obscurité totale due à une coupure générale d’électricité.

Malgré la violence de l’attaque et la panique qui s’est emparée des habitants au moment de l’assaut, les autorités nigériennes ont confirmé qu’aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée. Cette nouvelle a apporté un certain soulagement à la population locale.

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Immédiatement après l’attaque, les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) ont renforcé leur dispositif sécuritaire dans la localité cette Makalondi du Niger. Des patrouilles sont désormais visibles dans les rues de la ville et ses environs. Bien que le calme soit revenu progressivement, une tension palpable persiste au sein de la population, encore sous le choc de cet événement traumatisant.

Les autorités régionales ont lancé un appel au sang-froid et à la collaboration citoyenne, exhortant les habitants à « vaquer sereinement à leurs occupations ». Elles ont également réaffirmé que « toutes les dispositions nécessaires ont été prises pour assurer la sécurité des personnes et des biens », dans une zone régulièrement infiltrée par des groupes armés opérant dans la bande frontalière entre le Niger, le Burkina Faso et le Mali, où les incursions et les attaques, ciblant aussi bien les civils que les forces de sécurité, se sont intensifiées ces derniers mois.

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