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Les prix du pétrole ont enregistré une baisse significative ce 21 avril , reflétant les avancées dans les négociations nucléaires entre les États-Unis et l’Iran. Cette évolution suscite des anticipations quant à un possible retour du pétrole iranien sur le marché mondial, dans un contexte déjà marqué par des tensions économiques.
Recul des cours du pétrole
Les prix du pétrole ont chuté de plus de 2 % lundi, portés par des signes de progrès dans les pourparlers entre les États-Unis et l’Iran. En parallèle, les investisseurs restent préoccupés par les vents contraires économiques, notamment les droits de douane, qui pourraient freiner la demande en carburant.
Vers 09h45 GMT, les contrats à terme concernant le pétrole sur le Brent ont reculé de 1,81 dollar, soit une baisse de 2,7 %, pour atteindre 66,15 dollars le baril, après avoir clôturé en hausse de 3,2 % jeudi. Le brut américain West Texas Intermediate (WTI) s’échangeait à 62,84 dollars le baril, en baisse de 1,84 dollar, soit 2,8 %, après une hausse de 3,54 % lors de la session précédente. À noter que jeudi était le dernier jour de cotation de la semaine passée en raison du jour férié du Vendredi saint.
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Les discussions entre les États-Unis et l’Iran, entamées récemment à Oman, ont été qualifiées de plus importantes depuis le retrait américain de l’accord nucléaire en 2018 . L’Iran a confirmé que ces pourparlers, bien que menés de manière indirecte, se concentreraient exclusivement sur les questions nucléaires.
Parallèlement aux négociations, le marché pétrolier est confronté à des incertitudes économiques. Les tensions commerciales, notamment les droits de douane imposés par les États-Unis, suscitent des inquiétudes quant à une possible récession, avec une probabilité estimée à 50 % dans les 12 prochains mois . Ces facteurs contribuent à une volatilité accrue sur les marchés énergétiques.
Perspectives pour l’offre pétrolière
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (OPEP+) prévoient une augmentation de la production de 411 000 barils par jour en mai. Cependant, les analystes estiment que l’impact de cette hausse pourrait être atténué par le retour potentiel du pétrole iranien sur le marché, en cas de levée des sanctions suite aux négociations en cours.