A quelques semaines de la rentrée scolaire, les AME interpellent le président Patrice Talon sur sa promesse de reversement. Dans une lettre ouverte adressée au président de la République, ils ont dénoncé la précarité dans laquelle ils travaillent malgré les efforts déjà fournis par le gouvernement.
Promesse de reversement des AME : l’attente devient lourde
Déjà plus de trois ans la promesse leur a été faite. Le gouvernement s’est engagé à procéder au reversement en agents contractuels de droit public, les aspirants au métier d’enseignant (AME) ayant accompli au moins trois années de service. Mais depuis rien n’est encore fait.
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Les AME s’impatiente et perdent espoir. « Cette lueur s’affaiblit, et l’attente devient lourde. Nous ne demandons pas un privilège. Nous demandons simplement le droit de voir notre engagement reconnu, notre avenir sécurisé », ont-ils indiqué dans la lettre signée par les responsables de la Fédération.
Les AME invitent le président de la République à tenir sa parole. Ils veulent reprendre les classes, « mais avec la sérénité de ceux dont l’État a reconnu le service et le mérite ».
Ils ont également adressée une lettre au Médiateur de la République. Il est invité de plaider auprès du chef de l’État. « Nous vous supplions de toucher le cœur du Chef de l’État, de lui rappeler sa parole et de l’encourager à écrire, par ce geste, une page historique : celle de la dignité rendue à des milliers de jeunes enseignants ».