Charles Diby Koffi, ex-cadre du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA) n’est visiblement pas d’avis avec Henri Konan Bédié et certains responsables de la classe politique ivoirienne qui ne manquent aucune occasion pour fustiger la méthode de gouvernance du Chef de l’État Alassane Ouattara
Charles Diby Koffi repond à Bédié et aux détracteurs de Ouattara
À la différence du président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire et de bon nombre d’acteurs de la classe politique ivoirienne, Charles Koffi Diby, président du Conseil économique, social, environnemental et culturel, croit savoir que le Chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara, réalise de réelles performances en matière de gouvernance. « Ouattara gère de façon très professionnelle et extraordinaire notre pays », fait savoir l’ancien ministre de l’économie et des finances.
La gouvernance du président Ouattara, soutient Charles Koffi Diby, est rassurante. Et c’est à juste titre, selon lui, que la Côte d’Ivoire ne cesse de multiplier les promotions au plan international. « C’est par rapport à sa gouvernance que nous avons les deux grandes promotions internationales. Depuis 1960, c’est la première fois qu’un Ivoirien participe au JCR (Joint Committee on the Remuneration of executive director) chargé de déterminer le montant des salaires des gens du Fonds monétaire et de la banque mondiale. Et c’est la première fois que la Côte d’Ivoire occupe la présidence mondiale des conseillers économiques et sociaux et environnementaux de la planète. Tout ça, c’est grâce au président de la République. Parce qu’il a à cœur le rayonnement international de la Côte d’Ivoire. Il le réussit très bien. Et c’est pour cela qu’il fait l’honneur de notre pays », a indiqué le nouveau membre du bureau politique du RHDP. `
Henri Konan Bédié, président du PDCI-RDA, n’est plus en de bons termes avec son ex-allié au sein du groupement politique du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP). Chef de file de l’opposition ivoirienne, le Sphinx de Daoukro, et l’ensemble des responsables des partis politiques de l’opposition, fustigent de façon récurrente, certaines « dérives autocratiques », du pouvoir en place.