Les travaux sont lancés dans la capitale Centrafricaine ce 10 septembre 2025. Selon une communication de la communauté, l’issue des travaux va permettre aux Chefs d’Etat, d’adopter « un dispositif de sanctions en cas de manquements aux règles de surveillance multilatérale » au sein de la CEMAC.
L’objectif visé par cette réforme, rappelle la communication, concerne le renforcement de « la discipline budgétaire » afin de donner, plus « de moyens financiers aux États pour financer leur développement » interne.
Une décision, indique la CEMAC, qui reflète « les priorités régionales » au sein de la communauté. Et ces priorités se déclinent, par le renforcement et « la mobilisation des ressources intérieures », pour explique l’institution, assurer « une gouvernance transparente et préparer les grandes orientations stratégiques de l’intégration communautaire ».
Sur le plan politique et diplomatique, ce sommet de Bangui en Centrafrique, illustre « la volonté politique des États membres de consolider l’intégration économique, de moderniser leurs institutions et de répondre aux défis de souveraineté économique et de sécurité sanitaire », a expliqué l’institution.
Pour cette 16ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État de la CEMAC, le premier Président a foulé le sol Centrafricain a été le Tchadien, Mahamat Idriss Déby Itno. Il est arrivé, dans l’après-midi du 9 septembre 2025. L’arrivée de ce dernier à Bangui, a été suivie par celle du Congolais, Denis Sassou Nguesso.
En rappel, la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), est une organisation internationale dont le traité l’instituant est signé le 16 mars 1994 à N’Djaména au Tchad. Les pays membres de la CEMAC sont respectivement, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale et le Tchad. Son siège est à Bangui, en Centrafrique.