Côte d’Ivoire : 50 tonnes de poissons détruites

En côte d’ivoire , près de 50 tonnes de poissons avariés ont été saisies et détruites par les autorités sanitaires dans le cadre d’une vaste opération de lutte contre l’insécurité alimentaire. Cette initiative vise à protéger la population contre les risques graves liés à la consommation de produits impropres.

Côte d’Ivoire : une opération sanitaire d’envergure pour protéger les consommateurs

Le ministère des Ressources animales et halieutiques (MIRAH) de côte d’ivoire a procédé, jeudi 17 avril, à la destruction de près de 50 tonnes de poissons avariés dans le district autonome d’Abidjan. Cette action s’inscrit dans le cadre d’un contrôle sanitaire renforcé, à l’approche des fêtes de Pâques, période souvent marquée par une forte consommation de produits halieutiques.

Le contrôle a été mené une semaine plus tôt, le mercredi 9 avril 2025, à la suite d’une alerte transmise par l’Unité mobile d’intervention rapide (UMIR) de la Douane. Il a permis l’interception d’importantes quantités de poissons impropres à la consommation dans un entrepôt frigorifique situé à Abobo. Les inspections ont révélé des produits dont les dates limites de consommation étaient illisibles ou expirées, ainsi que des cas de rupture de la chaîne de froid.

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Les lieux inspectés présentaient un manque d’hygiène, avec des produits mal stockés dans des locaux sales. D’autres entrepôts du même opérateur, situés au port de pêche de Treichville, ont aussi été contrôlés, aboutissant à la saisie de 45,51 tonnes de poissons et à la mise sous surveillance de 8,82 tonnes. L’ensemble des produits a été détruit conformément aux règles sanitaires, pour empêcher toute tentative de revente.

Présent lors de la destruction, le ministre Sidi Tiémoko Touré a dénoncé ces pratiques frauduleuses, fréquentes en période de forte demande. Il a rappelé que les contrevenants risquent jusqu’à six ans de prison et 50 millions de FCFA d’amende, tout en réaffirmant la volonté du gouvernement de garantir la sécurité alimentaire des populations. Le MIRAH a annoncé la poursuite des contrôles sur l’ensemble du territoire et a appelé les citoyens à rester vigilants et à signaler toute situation suspecte liée à la vente de produits alimentaires d’origine animale.

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