Le 11 aout 2025, Jean-Luc Mélenchon, leader de la France insoumise a dévoilé son soutien à l’opposition ivoirienne. Ce soutien affiché a eu lieu au lendemain de la grande marche organisée à Abidjan par le Front commun PDCI-PPA-CI et ses alliés.
Côte d’Ivoire : Jean-Luc Mélenchon appelle la France à cesser son ingérence électorale
Cette mobilisation qui s’est tenue à Yopougon a pour objectif clair : dénoncer la candidature du président Alassane Ouattara à un quatrième mandat et revendiquer la réintégration des dirigeants politiques qui sont radiés de la présidentielle. Sur le réseau social X (ex-Twitter), Jean-Luc Mélenchon a déclaré : « Soutien au peuple ivoirien démocratique qui refuse la présidence à vie d’Alassane Ouattara, exige la détente des opposants et le rétablissement de leurs droits à la candidature. La France ne doit plus se mêler des élections en Côte d’Ivoire. »
Ce parti pris intervient dans un contexte politique particulièrement tendu. En effet à quelques mois de l’élection présidentielle fixé pour le le 25 octobre 2025, plusieurs grandes figures de l’opposition comme Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé, Guillaume Soro ou encore Tidjane Thiam sont écartés du processus électoral suite à des condamnations judiciaires polémiques.
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Devant cette situation, les deux principaux partis d’opposition, le PDCI-RDA et le PPA-CI, ont formé un Front commun. L’objectif : demander la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), la révision de la liste électorale ainsi que la réintégration des candidats radiés. La marche qui a eu lieu le 9 Août se définit par les organisateurs comme une alerte forte au pouvoir en place.
En invitant la France à ne plus « se mêler des élections » en Côte d’Ivoire, Jean-Luc Mélenchon s’adresse aux autorités françaises qui sont de façon régulière accusées par une partie de l’opinion ivoirienne de s’ingérer dans les affaires politiques. En effet, les relations entre la Côte d’Ivoire et la France, son ancienne puissance coloniale, sont historiquement fortes. Cependant en contexte électorale en Côte d’Ivoire, ces liens peuvent devenir des sources de problèmes.
